Geoffroy de Bouillé préside la nouvelle association des trufficulteurs des Pays-de-la-Loire. Les adhérents cherchent des soutiens financiers pour développer cette culture.

«La production de truffes a un avenir dans les Pays-de-la-Loire», déclare Geoffroy de Bouillé. Pour le président de la nouvelle association des trufficulteurs des Pays-de-Loire (ATPL), créée le 17 juillet dernier, cette culture, historique, doit «retrouver sa place» dans la région. «En agriculture aujourd'hui, il faut aller à la recherche de niches, estime-t-il, je conseillerai aux jeunes de s'investir dans des petites productions qui les passionnent». De la passion il en faut certainement pour se lancer dans la culture de truffes, ou plutôt d'arbres truffiers.  Car outre le coût d'implantation - il faut compter  entre 6000 et 8000€/ha- et l'arrosage indispensable au démarrage puis en production,  une conduite technique spécifique doit être suivie. Sans garantie de réussite à 100%. Mais les conditions climatiques sont favorables à la région des Pays-de-Loire avec des zones au sol, calcaire, drainant ( avec un maximum de 30% d'argile), et avec un Ph situé entre 7,5 et 8,4 dans les premiers horizons.

Interlocuteur local

L'association, qui regroupe actuellement 15 adhérents, est désormais l'interlocuteur local pour les porteurs de projet. Justin Folliot, un agriculteur de Chantenay-Villedieu en est le secrétaire. Un logo et un site internet sont en cours de création pour communiquer et promouvoir la culture de truffes. «Notre prochaine action est également d'accompagner techniquement les producteurs sur la taille en entonnoir, permettant à la lumière d'être en contact avec le sol,  et l'irrigation, rappelle le président, et des formations initiales continuent d'être proposées chaque hiver pour les personnes intéressées».