Avec 28 élevages et 135 animaux, le concours inter-régional de la race charolaise a animé l’espace agricole de la foire du Mans samedi 11 septembre.

En Sarthe, samedi 11 septembre, 135 specimen  étaient réunis au centre des expositions pour le concours inter-régional de la race charolaise, provenant de 28 élevages du Grand-Ouest, de l’Orne et du Calvados. Quatre juges, dont deux en formation et un juge élite - Emmanuel Turpeau, secrétaire général du HBC- ont officié toute la journée sur le ring du bas de l’espace agricole. Et au micro, Louis Clément de Givry, nouveau technicien HBC pour la zone Sarthe/Mayenne/Orne/Ille-et-Vilaine, qui n’a cessé de rappeler « les qualités d’adaptation de la race charolaise» et son évolution,  comme par exemple l’introduction du gène sans corne, il y a une trentaine d’années. 

Demande de reconnaissance du concours du Mans

Organisé par le Sebrac (syndicat sarthois des éleveurs de la race charolaise), et présidé par la fédération régionale du HBC, le concours a mobilisé les éleveurs du département, actifs ou retraités. « Nous allons demander la reconnaissance du concours départemental du Mans au HBC, annonce Pascal Langevin, nous remplissons déjà les critères, à savoir, accueillir un certain nombre d’animaux adultes, et des élevages des départements limitrophes» . Cette reconnaissance permettrait aux animaux sacrés champions au Mans de participer automatiquement au concours national. « Et leur performance serait inscrite dans leur pedigree» , souligne l’éleveur de Beaumont-Pied-de-Boeuf, ancien président du HBC.
 

Les champions sarthois

Sur le podium du Mans, les juges ont placé de nombreux élevages sarthois. Le Gaec Niepceron a notamment remporté le prix de championnat femelle avec sa vache Initiale. Cette fille de Business a surpassé sa concurrente grâce à « sa longueur, son très bon bassin et sa finesse de viande remarquable» . Le prix de championnat mâle revient  à Odéon, « plus fin» que son concurrent et « avec de la viande bien mise dans l’arrière-main et dans le dos» . Ce fils de Delphine, vache championne à Paris, appartient à plusieurs propriétaires dont le Gaec Gaborit, du Maine-et-Loire. Il a aussi été distingué du prix de famille par le père et du prix de synthèse.