Dans le verger de Fabrice Porcheron, à Chenu, la récolte des pommes a débuté lundi par la variété Gala. Le potentiel, impacté par le froid, est de 70-80% d'une récolte habituelle.

Ce lundi matin, à Chenu, l'équipe de saisonniers de la SCEA Porcheron était sur le pont pour démarrer la récolte des pommes de variété Gala. Dans les rangs, les arbres, sur-greffés il y a 5-6 ans, ont donné des fruits d'un calibre un peu inférieur à la moyenne, résultat d'un été frais et peu ensoleillé, malgré un éclaircissage manuel au mois de juin. La coloration a tardé à venir à cause du temps sec de ces derniers jours. En revanche, les pommes n'ont pas été marquées par le gel printanier -pas de larmes ni de déformations.
 

Fabrice Porcheron s'attend à réaliser environ 70 à 80% d'une récolte habituelle sur ses 30 ha de pommiers, soit 1 500 t, contre 1 800 t l'année dernière. Le gel de début avril a surtout impacté les variétés Reinette grise du Canada, Jonagored et Ariane, « qui n'étaient pas au même stade phénologique, et moins résistantes après une récolte chargée l'an dernier. » « Le si peu de fleurs qui sont restées accrochées ont été mal pollinisées à cause du froid, malgré l'installation de ruches de bourdons, réputés plus actifs que les abeilles à basses températures », ajoute Fabric Porcheron.